Strictement interdites au Maroc depuis 2017, les transactions en Bitcoin dans le Royaume connaissent un essor sans précédent. Selon la plateforme Local Bitcoins, le mois de février 2021 a été le « meilleur mois » de l’histoire de la plateforme au Maroc.
Les Marocains sont de plus en plus friand de crypto-monnaies. La plateforme de trading de gré à gré Local Bitcoins affiche des niveaux de trading sans précédent cette année dans le Royaume.
Jukka Blomberg, directeur marketing de Local Bitcoins, affirme ainsi que le mois de février 2021 a été le «meilleur mois» de l’histoire de la plateforme au Maroc en ce qui concerne les volumes de transactions, avec environ 900.000 dollars de Bitcoins échangés. LocalBitcoins a également enregistré une augmentation de 30% des inscriptions d’utilisateurs entre 2019 et 2020, avec plus de 700 nouveaux comptes créés.
Cette hausse des achats de Bitcoins interroge, car toute transaction de crypto-monnaies est strictement interdite au Maroc.
Bien que la loi marocaine interdise les crypto-monnaies depuis 2017, ces dernières ont connu un grand engouement de la part des internautes du pays, surtout au cours des trois dernières années. Citant Jukka Blomberg, directeur du marketing de LocalBitcoins, le site spécialisé Coindesk a rapporté que le mois de février 2021 aura ainsi été «les meilleur mois de l’histoire de la plate-forme au Maroc en termes de volumes de négociation». Selon le responsable, près de «900 000 dollars de bitcoins ont été échangés sur la plateforme tout au long du mois ». Aussi, « une augmentation de 30% des inscriptions d’utilisateurs entre 2019 et 2020, avec plus de 700 nouveaux comptes créés, a été enregistrée ».
De plus en plus de Marocains bravent toutefois cette interdiction. De novembre 2017 à février 2021, les volumes de trading sur la plateforme Local Bitcoins ont connu une forte augmentation, de l’ordre de 215% dans le Royaume.
« Certains traders cherchent juste un gain rapide. D’autres cherchent la liberté financière, parce qu’ils n’ont pas recours aux banques», explique Insaf Nori, responsable chez Décret, une société de crypto-monnaie.