Reuters a cité le ministre italien de la Transition écologique, Roberto Cingolani, qui a déclaré lundi que son pays conclura son premier accord pour obtenir plus de gaz de la Libye et d’autres fournisseurs, afin de remplacer les flux russes dans les prochaines semaines.
“Une série de discussions sont en cours (…) dans les prochaines semaines, nous conclurons les premiers accords”, a déclaré Cingolani lors d’une conférence en ligne.
Selon le responsable italien, Rome prévoit d’obtenir 10 milliards de mètres cubes (mmc) supplémentaires de gaz à partir des gazoducs vers l’Algérie, la Libye et l’Azerbaïdjan cette année.
Reuters ajoute que ce chiffre dépassera 20 milliards de mètres cubes d’ici 2024, car l’Italie, qui importe environ 40 % de son gaz de Russie, cherche désespérément à trouver des alternatives et à diversifier ses sources d’approvisionnement après l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
La Libye exporte actuellement vers l’Italie de petites quantités de gaz estimées à seulement 2,5 % de la demande quotidienne totale, tandis que les principaux approvisionnements de l’Italie proviennent de la Russie, puis de l’Algérie et du Qatar.