Le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Abdoul Hamid Dbeibah, a suggéré la possibilité de tenir une rencontre entre lui et le chef de l’« armée nationale libyenne » Khalifa Haftar, mais sous conditions.
Dbeibah a indiqué, dans une interview publiée par l’agence américaine “Bloomberg” hier, vendredi, qu’il n’avait communiqué avec Haftar indirectement qu’au début de son mandat, afin de résoudre certains problèmes, notamment l’échange de prisonniers, soulignant que les déclarations faite par le commandant de l’« Armée nationale » dans Dernièrement, elle n’est pas optimiste.
Dans le même temps, Dbeibah a confirmé qu’il n’était pas opposé à rencontrer Haftar si le commandant de l’« Armée nationale » le reconnaissait comme Premier ministre et ministre de la Défense.
En réponse à une question sur sa position concernant la possibilité que Saïf Islam Kadhafi, fils du défunt leader Mouammar Kadhafi, se présente aux élections présidentielles qui seront organisées en Libye à la fin de cette année, le Premier ministre de l’Unité nationale Le gouvernement a déclaré : « (Saif Islam) est un citoyen libyen d’une tribu importante en Libye, je n’ai aucune objection à la candidature de tout citoyen qui n’a pas de problèmes juridiques.
Dbeibah a averti que l’ingérence étrangère peut constituer des obstacles à la tenue des élections, bien que tous les pays aient officiellement déclaré leur soutien à leur organisation.
Le Premier ministre a indiqué que les quantités d’armes introduites en contrebande en Libye avaient été fortement réduites, et a confirmé des progrès sur la question du retrait des mercenaires étrangers du pays, expliquant : « Je ne dirai pas qu’ils se retireront d’ici un mois ou deux, mais ils se retirera à la fin. »