Les doyens et doyennes des facultés de droit et des sciences juridiques et politiques en Tunisie ont annoncé, ce soir, mardi, leurs excuses pour l’affectation de membres au Comité consultatif juridique et au Comité de dialogue national stipulés par le décret n°. Comme le rapporte l’Agence de presse Tunisie Afrique.
Dans un communiqué, les doyens ont déclaré que “tout en appréciant la confiance de la présidence de la République dans les cadres suprêmes de l’État, ils expriment leur adhésion à la neutralité des institutions universitaires, et la nécessité de les éloigner des affaires politiques”, conformément aux dispositions du chapitre 15 de la Constitution du 27 janvier 2014, et aux valeurs et libertés académiques applicables et convenues. , afin qu’ils “ne soient pas tentés de prendre des positions sur des programmes politiques qui ne sont pas liés à leurs responsabilités académiques, scientifiques, de recherche et de supervision.”
D’autre part, les doyens ont mentionné que si les étudiants universitaires ont le droit, comme tous les citoyens, d’avoir des opinions politiques et de les exprimer librement, “l’exercice de ce droit se fait en leur nom propre et non au nom de l’institution universitaire, surtout lorsqu’ils occupent un poste de responsabilité à l’université tunisienne. , conformément au devoir de conservatisme.
Vendredi dernier, le décret n° 30 de 2022 a été publié au Journal Officiel de la République, relatif à la création de la “Commission nationale consultative pour une nouvelle République”. Le décret est composé de 23 chapitres divisés en 5 chapitres.
Le quatrième chapitre est relatif au Comité consultatif juridique, dont les missions et les composantes sont définies par le chapitre huit du décret, qui sont les doyens des facultés de droit et des sciences juridiques et politiques en Tunisie, à condition que le président du comité soit le membre le plus âgé.
Ce comité juridique consultatif élaborera un nouveau projet de constitution qui, selon le décret, “répond aux aspirations du peuple et garantit les principes de justice et de liberté, à la lumière d’un véritable système démocratique, conformément à ce qui a été énoncé dans les articles 14, 15, 16 et 17.”
Le dernier chapitre du décret concerne le Comité de dialogue national, qui est composé de membres des deux comités consultatifs. Le Comité de dialogue, conformément au chapitre 20, est chargé de synthétiser les propositions soumises par chaque comité dans le but d’établir une nouvelle république qui incarne les aspirations légitimes du peuple. Conformément au chapitre 22, le rapport final du Comité de dialogue national est soumis au Président de l’État au plus tard le 20 juin.