Les dirigeants des factions sécuritaires et militaires de la région occidentale ont réaffirmé que Tripoli est “une ligne rouge”, promettant de faire face à toute tentative de générer le chaos dans la région ou de chercher à semer la discorde entre les composantes sécuritaires de la capitale.
Le Premier ministre désigné du Parlement basé à l’est, Fathi Bashagha, a révélé dernièrement son intention de mener une nouvelle tentative d’entrer dans Tripoli, affirmant avoir reçu le soutien des chefs militaires sur place.
Les dirigeants ont réaffirmé leur strict rejet d’une nouvelle phase de transition sous quelque prétexte que ce soit, soulignant la nécessité d’organiser des élections sur des bases constitutionnelles équitables.
Les élections sont le seul moyen de sortir de l’impasse politique, a déclaré le groupe, soulignant qu’il n’accepterait que des organes légitimes élus par le peuple libyen.
Ils ont réaffirmé leur soutien à la réconciliation nationale, à condition que les “criminels de guerre” soient écartés des postes de pouvoir. Dans ce contexte, les dirigeants ont mis en garde contre les tentatives d’adapter les lois et les constitutions à des personnes spécifiques.