L’Association nationale des agences de voyages du Maroc (ANAVM) a annoncé aujourd’hui qu’elle organisera un sit-in le 4 janvier à 11h00 “à côté du siège du ministère du Tourisme” à Rabat.
Avec la crise du COVID-19 et la poursuite des mesures restrictives prises par le gouvernement marocain en réponse à la pandémie, le secteur touristique du pays a subi un “sérieux coup de frein”, explique l’ANAVM.
La fermeture continue des frontières a aggravé une situation déjà fragile, note le communiqué du groupe, ajoutant que les agences de voyage ont subi “d’énormes pertes matérielles et morales” en raison de l’interdiction de voyager imposée par le Maroc.
Citant l’absence de “soutien” de la part des autorités face à la pandémie, l’ANAVM a déclaré que “les agences de voyages se sentent abandonnées à leur sort après deux ans de cette crise étouffante.”
Elle ajoute : “Ni les autorités ni les entreprises nationales n’ont contribué, même partiellement, à atténuer les dommages causés à ce secteur.” Le communiqué rappelle toutefois “l’exception de l’appui alloué par le fonds spécial dédié à la gestion de cette pandémie.”
Faisant partie du secteur du tourisme, fortement touché par la pandémie, “les agences de voyages ont été les premières et les plus durement touchées” par la crise du COVID-19, indique le communiqué. Le communiqué ajoute que les agences ” seront les dernières à s’en remettre et, dans le pire des cas, cette crise entraînera la fin tragique de cette industrie. ”
Après que le Maroc a assoupli ses restrictions COVID, mis fin au verrouillage et levé la première interdiction de voyage, de nombreux acteurs de l’industrie du tourisme ont espéré un retour rapide à la normale. Mais la fermeture soudaine des frontières à la fin novembre 2021 a tué toute “lueur d’espoir” d’un retour à la normale dans la semaine à venir, a suggéré l’ANVM.
Face aux conséquences considérables de l’interdiction de voyager au Maroc sur le gagne-pain des professionnels du voyage, les agences de voyages marocaines ont “élaboré un plan d’adresse au ministre du tourisme regroupant un ensemble de mesures vitales pour la survie des agences de voyages”, a déclaré le groupe.
Il a conclu sa déclaration en soulignant que le sit-in de demain vise à attirer l’attention sur l’impact désastreux de l’interdiction de voyager au Maroc sur les “milliers de personnes” employées par les agences de tourisme.