Les affrontements dans le centre-ville de Tripoli ont cessé samedi soir après que les forces du gouvernement d’union nationale (GNU) aient pris le contrôle du dernier point d’appui des forces loyales au gouvernement de Fathi Bashagha et capturé certains de leurs chefs dans le quartier de la vieille ville.
Dans la soirée, les affrontements à Tripoli se sont quelque peu calmés après ce qui a été décrit par des sources à The Libya Observer comme “l’embuscade” de l’Appareil de soutien de la stabilité et de la Force spéciale de dissuasion (SDF – Radaa) du GNU contre les forces de Haythem Al-Tajouri et la Force Nawasi – loyale à Bashagha – où ils ont fait croire qu’ils s’étaient retirés du quartier général principal d’Al-Tajouri et quand ils sont revenus, les forces les ont encerclés et ont saisi tous les quartiers généraux.
Un groupe armé loyal à Bashagha a quitté Misrata, à l’est de la capitale, pour se rendre à Tripoli afin d’alléger la pression exercée sur les autres forces présentes dans la capitale, mais la Force d’appui à la Constitution et la Salle des opérations conjointes du GNU les ont contrecarrés et ont mené des affrontements dans la ville de Zliten, ce qui les a contraints à retourner à Misrata.
Pendant ce temps, les forces du GNU ont également réussi à s’emparer du pont 17 dans l’ouest de Tripoli aux mains des forces loyales aux Bachaghas, mais des sources proches de ces dernières à Wershigfana et Al-Zawiya ont déclaré qu’il pourrait y avoir un retrait et ensuite des négociations pacifiques avec les forces du GNU.
Les forces pro-Bashagha du Major Général Osama Juweili sont maintenant laissées au sud de Tripoli bien qu’elles aient été frappées par des drones et par les forces militaires loyales au GNU dans plus d’un axe, ce qui les a épuisées d’autant plus qu’elles attendaient des renforts et un soutien de Misrata.
Le bilan des affrontements de Tripoli a augmenté dans la soirée à 13 morts et 98 blessés : dont 38 ont quitté l’hôpital après avoir reçu des soins, selon le ministère de la Santé.