La presse arabe a traité aujourd’hui, mardi 6 juin, de l’élection de l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité. Les titres qui ont abordé le sujet se sont félicités de l’acquisition par l’Algérie d’un siège non permanent au Conseil de sécurité et ont compté sur elle pour servir des causes justes pendant qu’elle occupe ce siège.
Le journal Asharq Al-Awsat écrit : “Aujourd’hui, l’Assemblée générale des Nations Unies a élu l’Algérie parmi les cinq nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité de l’organisation internationale pour un mandat de deux ans, à partir de janvier prochain. Les membres des Nations Unies ont également choisi, lors d’un vote à bulletin secret, la Guyane, la Corée du Sud, la Sierra Leone et la Slovénie comme membres du Conseil chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Ces cinq pays remplaceront ainsi l’Albanie, le Brésil, le Gabon, le Ghana et les Émirats arabes unis, dont le mandat au sein du Conseil s’achève le 31 décembre. .”
Il a également cité la déclaration de la Présidence de la République, à propos de laquelle elle a déclaré : “Elle témoigne de la détermination de l’Algérie à concentrer ses efforts sur le renforcement de la paix et de la sécurité internationales, la dynamisation d’une action multilatérale rénovée tout en renforçant les partenariats clés, outre la promotion des principes et valeurs du non-alignement, la poursuite de la lutte contre le terrorisme et le renforcement de la participation de la femme et de la jeunesse à ces activités”. L’Algérie aura également à cœur de faire entendre la voix des pays arabes et africains et de défendre les intérêts stratégiques communs dans les différentes questions relevant de la compétence du Conseil de sécurité.
Dans un article intitulé “L’élection de l’Algérie et de quatre autres pays au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité pour les deux prochaines années”, le journal Al-Quds Al-Arabi, basé à Londres, écrit que l’Algérie jouit d’une “position très importante, car elle représente d’abord le groupe arabe, et elle est un membre actif de l’Union africaine et un membre important de l’Organisation de coopération”. L’Algérie fait partie du groupe des pays islamiques et non alignés et a une longue histoire au sein de l’organisation internationale. L’Algérie est également la première à avoir proposé à la communauté internationale l’idée d’un “nouvel ordre économique international” en 1974, afin que le monde soit plus équitable dans la répartition des richesses, le partage des ressources et l’échange des technologies.
Quant à Al-Araby Al-Jadeed, dans un article intitulé “L’Algérie est membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la quatrième fois de son histoire”, elle a déclaré que “c’est la quatrième fois que l’Algérie, tout au long de son histoire, acquiert un statut de membre non permanent du Conseil de sécurité, après avoir été membre en 1968-1969, 1988”. Elle s’est engagée, si elle est élue pour le prochain mandat, à contribuer au renforcement de la paix et de la sécurité internationales, et au renforcement du rôle du Conseil de sécurité face aux défis qui se posent dans la région du Sahel et dans le continent africain.
Al-Araby Al-Jadeed a également cité la présidence : “L’élection de l’Algérie en tant que membre du Conseil de sécurité au premier tour, et à une majorité écrasante par l’Assemblée générale des Nations unies, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, est une appréciation de son rôle central dans sa région, et représente un gain précieux ajouté à l’équilibre de la politique étrangère de notre pays”.
Pour sa part, l’Agence de presse sahraouie a titré “L’adhésion de l’Algérie au Conseil de sécurité, un vibrant plaidoyer pour les causes justes”. Elle y cite les déclarations du ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, qui a déclaré : “L’un des peuples et des pays désireux de voir l’Algérie prendre sa place est peut-être le peuple sahraoui, car la confiance accordée par les États membres mettra l’Algérie dans une position qui lui permettra de contribuer effectivement et efficacement au traitement des questions qui préoccupent la communauté internationale.”