Le tribunal militaire de Blida a condamné l’ancien directeur général de le sécurité intérieure (dgsi), le général wassini bouazza a 16 ans de réclusion criminel.
Poursuivi pour quatre chefs d’accusation, « trafic d’influence, infraction aux consignes de l’armée, entrave à la justice et enrichissement illicite », il a comparu mardi dernier, avec quatre autres officiers, tous ses subordonnés, devant la juridiction militaire avant que l’audience ne soit levée il y a moins d une heure après le prononcé du verdict.
Quatre autres peines, deux de 14 ans et deux autres de 15 ans, ont été prononcées contre les autres accusés, alors que dans la soirée du mercredi à jeudi, le parquet avait requis une condamnation de 20 ans de réclusion contre les cinq mis en cause.
Signalons que treize officiers convoqués comme témoins ont vu leur statut basculer vers celui d’accusés placés en détention. Ils seront jugés, lors d’un autre procès pour les mêmes faits.
Pour rappel Abdelghani Bouazza qui a régné sur le renseignement intérieur comme un puissant proconsul n’est plus aux affaires. Le ministère de la Défense a publié un communiqué dans lequel il annonçait : “Au nom de Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, j’installe officiellement, le général Abdelghani Rachdi, dans les fonctions de Directeur Général de la Sécurité Intérieure par intérim, en remplacement du général Ouassini Bouazza”.
En outre le général Rachdi a été installé deux fois à deux postes sensiblement différents en l’espace d’une petite semaine. Il est passé d’adjoint à celui d’intérimaire avec toutes les prérogatives d’un chef, comme l’a rappelé le général-major Saïd Chanegrihahttp://algerie news.com