Rabat – A la demande du Maroc, la 49ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, basé à Genève, a tenu un débat virtuel, vendredi 10 mars, pour aborder les violations des droits de l’homme et les situations d’urgence en explorant la création de mesures nationales coordonnées pour prévenir la torture dans le monde.
L’objectif de cet événement virtuel était de “permettre un échange entre les différents acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux sur les meilleures pratiques à mettre en œuvre, afin de faire progresser les stratégies de prévention contre la torture”.
Modéré par le Représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, l’événement comprenait des panélistes de haut niveau tels que la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Amina Bouayach ; la présidente du Sous-comité pour la prévention de la torture (SPT), Suzanne Jabbour ; le chef du secrétariat de l’Initiative contre la torture (CTI), Gayethri Pillay ; et le secrétaire général de l’Association pour la prévention de la torture.
Dans ses remarques d’ouverture, Zniber a souligné les progrès significatifs du Maroc en termes d’adoption et de ratification de tous les instruments juridiques relatifs aux droits de l’homme, y compris la majorité des protocoles additionnels et facultatifs, notamment le Protocole facultatif à la Convention contre la torture.
L’inclusion du Maroc dans la catégorie “A” du Comité des droits de l’homme des nations qui ont mis en œuvre les recommandations du Comité, notamment en ce qui concerne la création du mécanisme national de prévention de la torture, illustre l’engagement du Maroc en faveur des avancées en matière de droits de l’homme, a noté Zniber.