Denver- Le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid a cité le Maroc parmi une poignée de pays qui ont aidé Israël à signer une série de nouveaux accords.
Dans une interview mardi, Lapid a déclaré que le Maroc, le Bahreïn, les EAU et les États-Unis ont tous joué un rôle dans la facilitation des accords. Alors que Lapid a maintenu que les noms des pays dans les accords “ne peuvent être divulgués” à l’heure actuelle, il a mentionné que les questions en Palestine étaient toujours à l’ordre du jour politique pour les responsables israéliens.
Les Etats-Unis, les EAU, Israël et le Maroc font partie des signataires des accords d’Abraham mis en œuvre à la fin de l’année dernière. Ces accords ont constitué une étape historique dans les relations arabo-israéliennes et ont rapproché les pays en tant qu’alliés dans la région MENA.
Au cours de son intervention, M. Lapid a évoqué les nouvelles initiatives israéliennes visant à soutenir la diaspora juive. “La relation la plus importante d’Israël est celle avec les Juifs de la diaspora – négligée pendant longtemps – mais actuellement, nous avons l’intention d’élargir et d’approfondir le dialogue avec eux”, a-t-il affirmé.
M. Lapid a critiqué l’administration israélienne précédente, dirigée par Benjamin Netanyahu, pour ne pas avoir soutenu les communautés juives dans le monde. Il s’est déclaré “surpris” d’entendre le manque de soutien israélien aux Juifs de la part du gouvernement précédent, en faveur “d’autres communautés aux États-Unis.”
La semaine dernière, M. Lapid est entré dans l’histoire en devenant le premier ministre israélien à se rendre à Bahreïn, où il s’est entretenu avec le roi de Bahreïn, Hamad bin Isa Al Khalifa, ainsi qu’avec l’amiral Brad Cooper de la 5e flotte américaine. Au cours de ses entretiens avec l’amiral Cooper, M. Lapid a souligné l’engagement continu et la “position ferme” des États-Unis dans la défense de la sécurité internationale grâce à leur présence militaire mondiale.
Les diplomates israéliens ont renforcé leurs alliés régionaux et internationaux au cours des dernières semaines, en réponse à la belligérance croissante du rival régional qu’est l’Iran. Lors d’une réunion mardi entre le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, et son homologue israélien Eyal Hulata, M. Sullivan a relayé la position du président américain Biden selon laquelle la diplomatie reste le meilleur moyen de trouver la paix avec l’Iran, mais les États-Unis sont “prêts à se tourner vers d’autres options” si les efforts diplomatiques avec Téhéran échouent.