Le gouvernement malien serait sur le point de signer un accord qui devrait permettre l’arrivée d’instructeurs russes au Mali avec comme objectif de former l’armée de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Un accord serait sur le point d’être trouvé entre l’entreprise de sécurité russe Wagner et le gouvernement malien, dans le but de former les soldats maliens, qui peinent à faire face aux assauts répétés des terroristes, qui font beaucoup de victimes dans leurs rangs.
Selon des informations fournies par l’agence Reuters, qui cite des sources diplomatiques, les autorités françaises seraient en train de faire des pieds et des mains pour empêcher la signature d’un tel accord. Mieux, informe le média, la France vient d’envoyer Christophe Bigot, pour tenter de casser cet accord.
L’Agence Reuters précise qu’environ 1 000 instructeurs russes seront concernés par cet accord. En plus de procéder à la formation des soldats de l’armée malienne, les instructeurs du groupe russe de sécurité privé Wagner devraient également se charger d’assurer la protection des autorités maliennes.
Reuters précise par ailleurs que le groupe de sécurité Wagner devrait empocher un pactole de 6 milliard de FCFA par mois pour ce travail de formation. Rappelant que le groupe de sécurité privé Wagner est dirigé par Yevgeny Prigozhin, un proche du Président russe, Vladimir Poutine.
Si cet accord est conclu, ce ne sera pas la première fois que ces instructeurs russes signeront leur présence en Afrique. Ils sont en effet présents en Centrafrique où ils effectuent des missions de surveillance et de sécurisation, aussi bien de particuliers que d’officiels. D’ailleurs, la semaine dernière, l’un d’eux a été abattu par des hommes armés.
D’ailleurs, ces Russes établis en Centrafrique ont par la suite mené des représailles qui ont été dénoncées. Toutefois, l’arrivée de instructeurs russes coïncide par ailleurs au retrait progressif des soldats français au Sahel, décidé par le Président français Emmanuel Marcon, qui a annoncé la fin de l’opération Barkhane conjointement à une baisse des effectifs militaires français au Mali.
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