Alors que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont décidé de mettre fin à leur différend avec le Qatar en ce début janvier, le Maroc s’est “félicité” de ce qu’il considère comme “le début de la réunification”. Une avancée qui pourrait bien bénéficier au royaume “en termes d’aide financière et d’investissement, ainsi que de soutien diplomatique”, pour la politologue Yasmina Abouzzohour.
En sommet pour acter la réconciliation, après plus de trois ans d’eau dans le gaz au Golfe. Le 5 janvier, le Qatar et six pays de la région signaient un accord rétablissant entièrement les relations entre Doha et ses voisins, lors du sommet d’Al-Ula en Arabie saoudite. Depuis l’été 2017 et le blocus puis le boycott du petit émirat, le Qatar s’est vu reprocher par ses voisins — Arabie saoudite et Émirats arabes unis en tête — de nombreux maux dans la région : son soutien à la confrérie des Frères musulmans, sa proximité avec l’ennemi iranien ou encore l’influence de ses relais médiatiques dans l’émergence et le soutien des Printemps arabes, il y a dix ans. Chercheuse et politologue…