Le dimanche 30 avril, le député algérien Mondher Boudin a annoncé sa démission de la présidence du groupe consultatif de l’Union interparlementaire (UIP) pour la lutte contre le terrorisme après l’acceptation d’Israël comme membre. Le ministère algérien des affaires étrangères avait initialement proposé ce retrait, qui a ensuite été approuvé par le parlement du pays.
L’adhésion d’Israël a été acceptée lors de la 146e assemblée générale de l’organisation et des réunions associées qui se sont tenues du 11 au 15 mars à Manama, la capitale du Bahreïn. L’Algérie a justifié sa décision par son soutien ferme et de longue date à la cause palestinienne.
Même si l’Algérie a renoncé à la présidence, elle continuera à être membre du groupe consultatif.
L’Algérie est l’un des plus fervents défenseurs de la Palestine sur le continent africain et dans le monde. Elle n’a cessé de dénoncer l’occupation israélienne et l’oppression des Palestiniens et d’exiger qu’il y soit mis fin.
L’année dernière, l’Algérie a fait partie des pays de l’Union africaine (UA) qui se sont opposés à l’acceptation d’Israël en tant qu’État observateur au sein de l’organisation. Le statut d’observateur d’Israël a été suspendu au début de cette année en raison de l’opposition de l’Algérie et d’autres pays comme l’Afrique du Sud, qui comptent parmi les plus grands soutiens historiques de la cause palestinienne.