Rabat – Une fois de plus, l’Algérie a détourné les débats jeudi en tentant d’empêcher une déclaration d’une commission ministérielle arabe conjointe reconnaissant les efforts du Maroc pour défendre la cause palestinienne.
Lors d’une réunion à Oman, la commission ministérielle arabe chargée de dissuader les politiques et mesures israéliennes illégales dans la ville de Jérusalem était sur le point de publier une déclaration faisant référence au rôle joué par le roi du Maroc Mohamed VI dans la promotion de la cause palestinienne.
Lorsque le représentant algérien a remarqué le paragraphe mentionnant le Maroc, il est intervenu pour demander à la commission d’inclure un deuxième paragraphe soulignant la contribution du président algérien à la cause. La commission n’a pas tenu compte de sa demande, selon un rapport de l’agence de presse marocaine (MAP).
A l’exception de l’Algérie, tous les représentants ont approuvé à l’unanimité la déclaration reconnaissant la contribution du roi Mohamed VI en tant que président de la commission de Quds (Jérusalem).
Face au rejet de tous les participants, l’Algérie a annoncé qu’elle n’adopterait pas la déclaration, ce qui a conduit les médias algériens à ne pas mentionner la nouvelle.
Le paragraphe que l’Algérie conteste est le suivant : La commission appelle à “approuver et stimuler les efforts institutionnels arabes et islamiques visant à soutenir Qods (Jérusalem) et ses habitants, notamment la commission Qods et la ‘Bayt Mal Al-Qods’ présidée par le roi Mohammed VI.”
Bayt Mal Al-Quds est une organisation caritative marocaine qui se consacre au soutien financier de la ville de Quds et de ses habitants.