Rabat – Dans une nouvelle démonstration de sa détermination à aggraver les tensions avec le Maroc, le régime algérien a ordonné aux universitaires et aux universités algériennes de mettre fin à tous les liens et à toute coopération avec les universités marocaines.
Dans une note adressée aux présidents des universités algériennes le 3 juillet, le ministère algérien de l’Enseignement supérieur a “exhorté les chercheurs algériens à cesser toute collaboration avec les publications et revues scientifiques marocaines”, rapporte Observez l’Algérie mardi.
Selon le média algérien, la note du ministère affirme que sa décision de couper tout lien avec les universités et les publications scientifiques ou académiques marocaines est due à la présence d’universitaires algériens dans le conseil du comité scientifique d’une revue marocaine connue pour son “hostilité envers l’Algérie”.
Sans nommer la revue en question, le ministère a poursuivi en l’accusant de publier fréquemment des articles “hostiles à l’Algérie” et de “défendre la thèse marocaine” sur la question du Sahara occidental.
Cette décision n’est pas surprenante étant donné que l’Algérie a intensifié ces derniers mois sa campagne féroce contre le Maroc.
En tant que principal soutien et défenseur des revendications séparatistes du Polisario sur le Sahara occidental, le régime algérien a coupé toutes les relations diplomatiques avec le Maroc en août 2021.
Il a également fermé son espace aérien au Maroc et ordonné au gouvernement et aux entreprises privées algériennes de mettre fin à leurs contrats avec leurs homologues marocains.
Dans tous ces cas, l’Algérie a attribué ses mesures hostiles à des allégations – sans preuve – de campagne marocaine visant à “saper les intérêts algériens” et à “saboter” la démocratie algérienne.
Malgré les preuves du contraire apportées par la police algérienne, le régime du pays a notamment accusé Rabat d’être derrière les incendies dévastateurs de l’été dernier dans la région de Kabylie.