Rabat – Le sommet de la Ligue arabe de cette année, qui devait se tenir à Alger en mars prochain, a été reporté à plus tard dans l’année, suite à un manque de clarté de la part du régime algérien.
À l’approche du mois de mars, il manque une date de début au sommet, ce qui est sans précédent pour un événement de cette envergure.
Le secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes, Hossam Zaki, a déclaré que la nouvelle date serait annoncée lors d’une réunion des ministres arabes des affaires étrangères le 9 mars.
M. Zaki a précisé que le sommet ne se tiendrait pas avant le mois de Ramadan, qui débutera en avril.
L’Algérie est tout à fait prête à accueillir le sommet, et tous les préparatifs ont été effectués, selon Zaki.
Il a également ajouté que les négociations sur la date de début sont en cours, et que les développements avec la vague de Coronavirus en cours ont interféré avec ces efforts.
“Nous espérons que la coopération entre les deux parties se poursuivra jusqu’à cet événement, qui, nous l’espérons, sera réussi et historique, d’autant plus qu’il coïncide avec le 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie”, a déclaré Zaki.
D’autres sources, cependant, rapportent que le sommet ne se tiendra pas du tout en Algérie, un sommet à Alger étant “soumis à certaines conditions”.
Les commentateurs politiques ont également noté que l’envoi par la Ligue arabe d’un comité pour se rendre en Algérie pourrait être perçu comme une remise en question de la capacité de l’Algérie à accueillir elle-même l’événement, et qu’une telle approche serait impensable avec d’autres pays.
Le report est un coup dur pour le régime algérien, qui espérait profiter de l’événement pour mettre fin à son isolement dans la région et se repositionner diplomatiquement, surtout au milieu des tensions régionales avec son voisin marocain.