En réponse aux déclarations provocatrices du chef de la délégation algérienne Soufiane Mimouni au séminaire du C24 à la Dominique, au sujet de prétendues violations des droits de l’Homme au Maroc, y compris dans ses provinces du Sud, fallacieusement qualifiées de dramatiques, l’ambassadeur Omar Hilale a dénoncé la situation catastrophique des droits de l’Homme en Algérie et dans les camps de Tindouf, l’invitant à s’inspirer du proverbe africain qui conseille de ne pas jeter de pierres sur le voisin quand ta maison est en verre. A cet égard, M. Hilale a confronté le diplomate algérien aux multiples déclarations de la haut- commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme sur ce qu’elle a qualifié de détérioration grave de la situation des droits de l’Homme en Algérie.
Donnant lecture à ces déclarations auprès de l’audience, il a ajouté que «jamais aucun pays n’a été cité autant de fois, ces dernières années, par la haut-commissaire, Michelle Bachelet, que l’Algérie. La responsable onusienne y a dénoncé, entre autre, les arrestations arbitraires, l’année dernière, de 2.500 personnes, les procès iniques de 1.000 citoyens algériens et les disparitions forcées des leaders et participants du Hirak, dont le seul crime était l’expression pacifique de leur opinion au sein du Hirak, pour une Algérie démocratique et respectueuse des droits de l’Homme et des libertés politiques, économiques et culturelles». Jamais, a-t-il encore martelé, un pays n’a été épinglé par autant d’experts indépendants et de mécanismes des droits de l’Homme de l’ONU, que l’Algérie.
Et de s’adresser directement à l’ambassadeur Mimouni : «Quand le représentant de l’Algérie se permet de dénigrer fallacieusement la situation au Sahara marocain, il doit savoir, une fois pour toute, qu’il n’y a pas le Maroc d’un côté et son Sahara de l’autre. Ne lui en déplaise, ils ne font qu’un. Quand il divague sur de prétendues violations des droits de l’Homme au Sahara, il doit savoir qu’il agresse expressément le Maroc. Et quand il évoque la situation à Laâyoune ou Dakhla, c’est comme s’il s’attaque à Rabat, Tanger, ou Oujda».