Les jeunesses des partis politiques ont exprimé leur surprise face aux positions exigeant un « renversement des dispositions légales et des garanties encadrant la participation des jeunes à la vie parlementaire », qui constituent « des acquis positifs dans la pratique électorale au Maroc ». Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion, tenue, jeudi 14 janvier, de leurs secrétaires généraux, les jeunesses des partis politiques ont dénoncé la suppression de leur liste nationale, à la veille des élections prévues cette année.
Elles ont ainsi affirmé que cette « tentative de contourner la disposition consacrée à la jeunesse est un signe d’inquiétude ». Les jeunesses dénoncent un changement visant à « éloigner les jeunes de l’action politique au sein des institutions ».
Pour les jeunesses du PJD, de l’UC, du MP, de l’USFP, du PPS, du RNI et du Parti de l’Istiqlal, «la suppression des sièges réservés aux jeunes doit résulter d’un débat public objectif qui prend notamment en compte les acquis dans la structure démocratique et invoque des directives royales appelant à accorder une attention à la catégorie des jeunes et faciliter leur insertion dans la vie publique ».