Selon le site Africa Intelligence, l’Alliance américano-libyenne, présidée par Esam Omeish, se prépare à porter un nouveau coup juridique à Khalifa Haftar et a désigné comme conseiller juridique des plaignants l’avocate Miya Griggs, proche du groupe.
Le site français ajoute que les plaignants poursuivent Haftar dans l’État américain de Virginie et réclament des millions de dollars pour une attaque menée en janvier 2020 contre une académie militaire à Tripoli.
Il précise qu’aux côtés d’Ashraf Wajih Nubani, M. Griggs représente trois parents de personnes décédées le 4 janvier 2020 lors d’un bombardement de l’académie militaire de Tripoli, alors que la capitale était assiégée par les forces d’Haftar.
“Les plaignants – Othman Bin Amara, Anas Al-Tayra et Miftah Al-Haris – demandent 10 millions de dollars de dommages compensatoires et 10 millions de dollars de dommages punitifs pour exécutions extrajudiciaires et torture. L’affaire sera entendue aux États-Unis par le juge Rossie David Alston Jr, que le président de l’époque, Donald Trump, a nommé en juin 2019.” Africa Intelligence a ajouté.
Il a également indiqué que cette nouvelle procédure, lancée le 15 septembre, intervient deux mois après que Haftar a été condamné à verser des dommages et intérêts à des proches de victimes dans trois autres affaires dans lesquelles il était accusé de crimes de guerre. Toutes les procédures ont été jugées en Virginie, où Haftar – qui a la citoyenneté américaine – possède des maisons et des entreprises.