Rabat – Les politiciens marocains de tous bords ont dénoncé la décision du président tunisien de recevoir le chef du Front Polisario séparatiste, beaucoup estimant qu’il s’agit d’un “coup de poignard dans le dos” de l’intégrité territoriale du Maroc.
Le communiqué ajoute : “C’est une preuve tangible du cycle de décisions irréfléchies de Kais Saied dans lequel il a malheureusement entraîné la Tunisie. Ces actions hostiles contre des États amis ne profiteront en rien au peuple tunisien.”
“Avec cette décision, le système dirigeant tunisien s’est fait un ennemi du Maroc, rejoignant les rangs des voix favorables à la division et au séparatisme dans la région”, a-t-il déclaré. “Ces voix ne cherchent qu’à approfondir des divisions dangereuses, et menacent la prospérité et le processus démocratique que nos peuples méritent.”
Mohamed Nabil, secrétaire général d’un parti d’opposition, a condamné l’accueil du chef du Polisario par le président Saied comme une décision “stupide” qui marque un tournant dangereux pour les relations Maroc-Tunisie.
Tout en condamnant également l’accueil de Ghali par le président Saied, l’ancien chef de gouvernement marocain, Saadeddine El-Othmani, a déclaré que la décision du président tunisien de traiter le chef séparatiste comme un chef d’État n’affecte pas “la position juste et forte du Maroc sur sa souveraineté territoriale”.
El-Othmani a tweeté : “C’est particulièrement douloureux quand c’est votre frère qui vous poignarde dans le dos”.