Fès – L’expert politique italien, Massimiliano Boccolini, a déclaré le 23 janvier que l’Algérie joue un rôle crucial dans le conflit du Sahara occidental.
Dans une interview accordée aux médias d’État marocains (MAP), l’expert a décrit l’Algérie comme un acteur central dans le conflit du Sahara et a exhorté le régime algérien à “assumer ses responsabilités et à prendre part au processus politique, fondé sur le dialogue.”
Parlant de la décision de l’Algérie d’intensifier les tensions avec le Maroc, Boccolini a déploré ce qu’il a appelé un comportement “irrationnel” et irréfléchi.
L’expert italien a fait valoir que l’obsession de l’Algérie à saper les intérêts marocains est la source de nombreuses menaces dans la région de l’Afrique du Nord.
Il a également parlé du plan d’autonomie du Maroc de 2007, le décrivant comme le seul moyen “pacifique et logique” de résoudre le conflit du Sahara Occidental.
Concernant le processus mené par l’ONU pour régler le conflit du Sahara, Boccolini a déclaré que la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU était claire quant au statut de l’Algérie en tant que partie à part entière du conflit.
Adoptée en octobre 2021, cette résolution fait écho aux appels répétés du Conseil de sécurité en faveur d’une “solution politique réaliste, praticable, durable et mutuellement acceptable.”
Un autre expert italien en géopolitique, Marco Baratto, a également expliqué dans un entretien avec la MAP qu’il n’y aurait pas de Front Polisario sans le soutien de l’Algérie.
Baratto a qualifié la position de l’Algérie sur le conflit du Sahara de “mauvaise”, notant que le réalisme et l’esprit de compromis du processus mené par l’ONU constituent “un nouveau coup qui assomme Alger et met à nu ses mensonges.”
Les remarques des experts interviennent quelques jours après la tournée de l’envoyé de l’ONU pour le Sahara Occidental Staffan de Mistura au Sahara Occidental.
La majorité des observateurs et des diplomates appellent à une solution viable et réaliste en accord avec le plan d’autonomie du Maroc.
Mais avec le Polisario et l’Algérie qui ont rejeté la dernière résolution de l’ONU, les observateurs disent que leur mécontentement avec le consensus de l’ONU indique un désir de saper le processus politique mené par l’ONU dans l’espoir de forcer l’ONU à rétablir le référendum d’autodétermination largement disqualifié.