En juillet dernier, trois policiers français ont été attaqués par une foule à Lyon, en France. Ils ont été gazés par un groupe de personnes pour donner à l’un des voleurs une chance de s’échapper.
Dans les premières heures qui ont suivi l’attaque, une enquête a été ouverte et le premier suspect a été arrêté. Il s’agit d’un citoyen algérien. Il a toutefois été relâché quelques heures plus tard.
Les forces de l’ordre françaises ont arrêté deux autres personnes dans le cadre de la même affaire. En effet, les autorités judiciaires ont révélé plusieurs indices graves et compatibles à l’encontre de l’un des accusés. Ce dernier a fini par reconnaître ses actes et présenter ses excuses.
Par ailleurs, les services chargés de l’enquête ont procédé jeudi dernier à l’arrestation d’un troisième prévenu, et ce dans la région de Gaultier.
L’information a été confirmée par le parquet de Lyon à l’AFP mercredi. Cette troisième personne a été arrêtée dans le cadre d’une opération de sécurisation dans le même quartier.
Il s’agit d’un homme de 21 ans en situation irrégulière en France d’origine algérienne. Ce dernier suspect prétend être un mineur non accompagné.
Cependant, après son arrestation, il s’est avéré qu’il n’était pas mineur, puisqu’il a été placé en prison le dimanche 6 août.
Sur les quatre arrestations liées à l’affaire de ces policiers, trois ont été incarcérés.
Cette affaire a relancé une fois de plus le dossier de l’expulsion des clandestins du sol français. En effet, le ministre français de l’Intérieur a directement exprimé sa volonté d’expulser les harragas étrangers ayant commis des actes dangereux.
Dans la foulée, un nouveau projet de loi sur l’immigration a été annoncé. En effet, ce dernier prévoit la suppression des quelques conditions qui empêchent l’expulsion des délinquants ayant commis un crime grave. Parmi celles-ci, on peut citer l’état de l’âge et des liens familiaux en France.