Dominique Sobeau, président de l’association SOS racisme en France, estime que l’acte de vandalisme raciste qui a visé les musulmans lundi matin. Il est lié au discours de haine d’Eric Zemmour.
Le responsable de SOS Racisme, Dominic Sobo, a dénoncé sur Twitter, “le montage du discours raciste transmis par Eric Zemmour et ses associés.” Qui ont encouragé le phénomène croissant du racisme et de la haine envers les musulmans. Le dernier en date s’est produit hier, lundi, après la pendaison d’un cochon mort devant un funérarium algérien.
Dans un communiqué, l’association dénonce également “l’escalade de l’hostilité contre les Arabes et les musulmans en France.” Ainsi que la diffusion de “discours de haine” par la classe politique.
SOS Racisme a notamment condamné l’incendie d’une entreprise halal à Agen, dans le Lot-et-Garonne, dimanche 30 janvier. La croix gammée est gravée sur la façade de l’entreprise.
Pour rappel, au petit matin, hier lundi, la carcasse d’un sanglier a été découverte à Toulouse, en France. Suspendue devant un salon funéraire algérien.
Selon actu.fr, la carcasse d’un sanglier a été déposée devant un centre commercial de Toulouse. A quelques mètres des jardins du Barry à Toulouse. Et exactement en face d’une agence de pompes funèbres algérienne.
Jamal Sakak, propriétaire de l’agence funéraire islamique Al-Isra ou Al-Miraj, se dit visé par cette attaque anti-islam.
“J’ai été vraiment choqué, et abasourdi ! Surtout mes enfants ! Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive…”
“Ces dernières années, j’ai été régulièrement victime d’islamophobie”, a-t-il déclaré.
En 2015, ajoute l’intervenant, des expressions insultantes ont été placées sur une autre entreprise de pompes funèbres que je dirige dans la région de Bonnevoy, avec des panneaux désobligeants.
Jamal Sakak a ajouté : “Je me sens impuissant maintenant que je suis pris pour cible. Mais que voulez-vous que nous fassions ? Ce qui m’inquiète le plus, ce sont mes filles. Elles sont nées ici, nous essayons de leur donner une éducation positive, de leur dire d’aller de l’avant. Elles ont même fini leurs études ! On travaille, on bouge ! Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ?
“Nous sommes un peu inquiets”, a ajouté le porte-parole. Ils l’ont fait, mais rien ne les empêche de revenir et de poser une bombe”.
“Si je rencontre un jour les auteurs de ces actes, je les effacerai, a-t-il ajouté. Il ne faut jamais rencontrer le mal par le mal.”