Le Premier ministre libyen, Abdul Hamid Dbeibah, et le Premier ministre désigné par la Chambre des représentants, Fathi Bashagha, ont tous deux salué la déclaration conjointe des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de l’Italie sur la Libye.
M. Dbeibah a déclaré que la déclaration donnait une réponse claire sur la poursuite du travail des parties libyennes sur la base des résultats de l’accord politique, saluant la déclaration comme étant conforme à sa position qui rejette la violence et la prise du pouvoir par la force ou la création d’organes parallèles.
Il a également salué la similitude de la déclaration avec la position de l’ONU, qui a conclu que les parties libyennes devaient continuer à travailler conformément à l’accord politique, qui met l’accent sur la tenue d’élections parlementaires et présidentielles. Il a réitéré son engagement en faveur de la politique de transparence des dépenses publiques.
Entre-temps, Bashagha a déclaré que la déclaration commune soutenait son gouvernement, en particulier l’appel à un gouvernement unifié capable de gouverner la Libye et d’organiser des élections dans tout le pays. Il a ajouté qu’en sa qualité de Premier ministre du gouvernement élu et soutenu par la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État, il se réjouit de travailler avec ces pays ainsi qu’avec les “amis arabes et africains” pour reconstruire la Libye et la conduire à des élections nationales dès que possible.
Les pays occidentaux ont appelé la Chambre des représentants, le Haut Conseil d’État et leurs dirigeants à finaliser d’urgence la base juridique afin que des élections présidentielles et parlementaires crédibles, transparentes et inclusives puissent être organisées dès que possible, en rejetant les actions qui pourraient conduire à la violence ou à de plus grandes divisions en Libye, telles que la création d’institutions parallèles.