La participation tunisienne à la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques 2022 – COP 27 – est à la hauteur de la problématique du réchauffement climatique à l’échelle de la planète. En effet le chef de l’Etat tunisien, Kais Saied, a dépêché à Sharm el-Sheikh, en Egypte, la cheffe du gouvernent Najla Bouden, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saïed, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neila Gonji et la ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui.
On pourra toujours regretter l’absence de Kais Saied, alors que de nombreux chefs d’Etat ont fait le déplacement, comme par exemple le président français, Emmanuel Macron, mais l’essentiel est ailleurs. Rappelons que la Tunisie et l’Afrique du Nord en général font partie des points de la planète qui seront le plus impactés par le réchauffement climatique, donc leurs voix vont beaucoup compter…
Dans ce sens Bouden a fait une belle rencontre ce lundi 7 novembre : la Première ministre de la Finlande, Sanna Marin. A noter que les Finlandais sont pionniers dans le pari des énergies renouvelables et ont fixé pour 2037 la neutralité carbone – presque zéro émission de gaz à effet de serre -, là où les autres pays de l’Union Européenne avancent 2050, dans le meilleur des cas. Il y a donc beaucoup à faire entre la Tunisie et la Finlande pour hausser le niveau de leur partenariat dans le domaine des énergies vertes et non polluantes…
La COP27 va mettre sur la table un gros dossier, sans doute le plus gros : Le financement de 100 milliards promis par les grands pollueurs de la planète depuis un paquet d’années. L’Afrique, qui pollue le moins et paye pourtant le prix fort, court derrière cet argent depuis 10 ans, et le dossier est revenu le 31 octobre 2021 lors du Sommet sur le climat – COP26 -, en Écosse. On n’a pas avancé d’un iota depuis. La Tunisie comme les autres pays africains attendent des actes concrets en Egypte…