Le président de la Haute Commission électorale nationale libyenne, Imad al-Sayeh, a déclaré, lundi, que la relance du processus électoral dans le pays nécessite 6 à 8 mois.
C’est ce qui ressort du briefing d’Al-Sayeh devant la Chambre des représentants libyenne, réunie en session officielle, au vu de la confusion persistante quant à la détermination d’une nouvelle date pour les élections.
“Les démarches que la commission doit entreprendre au cours de la période à venir nécessitent une période de 6 à 8 mois afin que nous puissions mener à bien le processus électoral”, a déclaré Al-Sayeh.
Et d’ajouter : “Nous avons dépassé le 24 décembre (date prévue pour les élections), par conséquent, si nous devons envisager une nouvelle échéance, il faudra rouvrir l’inscription des électeurs, car certains citoyens ont atteint 18 ans, âge légal pour exercer leur droit électoral.”
Ceci afin que “la commission puisse reprendre le processus électoral sans obstacles et sans force majeure, et avec de nouvelles modalités”, a expliqué Al-Sayeh.
S’agissant de la fraude, il a déclaré : “12 cas de fraude dans les dossiers des candidats à l’élection présidentielle ont été transmis au procureur général.”
En raison des divergences entre les institutions officielles libyennes au sujet de la loi électorale et du rôle du pouvoir judiciaire dans le processus électoral, les élections présidentielles et parlementaires prévues pour le 24 décembre 2021 n’ont pas pu être organisées.
Aucune nouvelle date n’a été convenue jusqu’à présent. La Commission électorale libyenne a proposé de reporter les élections au 24 janvier, tandis que la Chambre des représentants a proposé de les organiser six mois plus tard.
Les Libyens espèrent que la tenue d’élections parlementaires et présidentielles contribuera à mettre fin au conflit armé qui sévit depuis des années dans leur pays.
AA