Rabat – Le chef du Polisario, Brahim Ghali, a appelé, depuis la ville algérienne de Boumerdes, à une “guerre totale” contre le Maroc, envoyant un message de défi et de menace au pays et soulignant que le front séparatiste est prêt à un conflit prolongé.
Le chef du front séparatiste a tenu ces propos lundi lors de la clôture de l’université d’été annuelle du Polisario à Boumerdes, qui devait s’achever mardi. Cette manœuvre calculée visait à éclipser la célébration par le Maroc du 44e anniversaire de la récupération d’Oued Eddahab, le 14 août.
Lors de son allocution, M. Ghali a adopté un ton provocateur en appelant à l’intensification du conflit contre le Maroc, “quel que soit le temps qu’il faudra” et “quels que soient les sacrifices qu’il faudra consentir”.
Cette déclaration vise notamment l’Algérie, qui soutient depuis longtemps le Front Polisario, en abritant le groupe séparatiste et en lui apportant un soutien financier, logistique et politique.
L’appel à l’escalade des hostilités intervient dans un contexte d’efforts diplomatiques et d’appels mondiaux à la désescalade, ce qui fait de la position de M. Ghali un obstacle potentiel à la paix et à la stabilité dans la région.
Alors que le Maroc a toujours recherché des solutions diplomatiques et la légitimité internationale pour son intégrité territoriale, l’approche du Polisario semble s’appuyer sur des perturbations stratégiques et une rhétorique provocatrice pour faire avancer son agenda.