Rabat – Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ainsi que le secrétaire américain Antony Blinken et le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid participeront tous à une réunion tripartite de haut niveau le 22 décembre pour célébrer le premier anniversaire de la déclaration conjointe Etats-Unis-Maroc-Israël.
Le 22 décembre 2020, les trois pays ont signé cette déclaration, qui marquait le rétablissement des relations entre le Maroc et Israël.
La déclaration conjointe a établi que les trois pays travailleront ensemble pour renforcer les relations dans tous les domaines, y compris le commerce, le tourisme, la technologie, entre autres.
Selon le média marocain Le360, la cérémonie d’anniversaire était initialement prévue comme un événement en personne. Cependant, l’apparition de la variante d’Omicron dans plusieurs pays est susceptible d’amener la cérémonie à devenir un événement virtuel.
“La proposition d’une réunion virtuelle émane du secrétaire Antony Blinken, qui tient à commémorer le premier anniversaire de l’accord tripartite”, a déclaré la source de Le360.
Les trois pays doivent toutefois encore décider du format de la cérémonie.
La cérémonie devrait en outre marquer le premier anniversaire de la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Le 20 décembre 2020, l’ancien président américain Donald Trump a annoncé la reconnaissance par son pays de l’intégrité territoriale du Maroc.
“Le Maroc a reconnu les États-Unis en 1777. Il est donc approprié que nous reconnaissions leur souveraineté sur le Sahara occidental”, a déclaré Trump à l’époque.
La décision a été applaudie par le gouvernement et le peuple marocains, ainsi que par les pays et organisations soutenant l’intégrité territoriale du Maroc.
Cependant, la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental a provoqué la colère du groupe séparatiste Polisario, soutenu par l’Algérie, et des pays opposés à la position marocaine sur la région.
Depuis lors, l’Algérie et ses lobbyistes à Washington ont tenté de convaincre la nouvelle administration américaine de revenir sur la décision de Trump.
L’administration du président américain Joe Biden a toutefois maintenu et confirmé sa position, soulignant son soutien au plan d’autonomie du Maroc en tant que solution crédible et sérieuse pour mettre fin au conflit du Sahara.