Abdelkader Ben Qurainah, chef du Mouvement d’édification nationale, a confirmé que l’Algérie ne peut oublier le crime de l’occupation française, lors du siège de la ville de Laghouat le 21 novembre 1852. Il a appelé à l’adoption du 4 décembre comme journée nationale, pour commémorer la bataille de Laghouat.
Lors de sa visite à l’Etat de Laghouat, aujourd’hui, samedi, Ben Qarina a rappelé le crime brutal du colonisateur, le 4 décembre 1852.
Où le colonisateur a-t-il exterminé les deux tiers de notre peuple, les a mis dans des sacs en toile de jute, avec des armes chimiques et des gaz toxiques, qui sont internationalement interdits ?
Bin Quraina a déclaré que le devoir de mémoire nous oblige à reconsidérer l’histoire d’une partie chère de notre patrie.
Il a ajouté que la France, qui subit des revers économiques et politiques successifs, et qui a montré sa faiblesse sur le plan international, favorise le mouvement et la Foumia et se renforce sur l’Algérie.
Ben Qarina a souligné que la blessure de l’Algérie ne se cicatrisera pas et que nous ne renoncerons pas à ce que la France suive tous les crimes qu’elle a commis contre la nation algérienne.
Le chef du mouvement de la construction a déclaré que l’Etat de Laghouat n’a pas pris son droit de développement pour réaliser les aspirations de ses habitants.
Il a souligné l’importance de placer les besoins des femmes des zones rurales et désertiques sur la liste des priorités des programmes de développement.
Le même orateur a également insisté sur le caractère inévitable de réformes majeures dans le schéma de l’administration locale en faveur du développement des zones rurales et désertiques.
A la fin de son discours, le chef du mouvement de construction a appelé les citoyens à exprimer le 27 novembre leur volonté de changement et d’éloignement en mettant leurs voix dans les urnes.