Le chef de l’armée libyenne, le lieutenant-général Mohamed Al-Haddad, déclare que l’institution militaire soutient les aspirations du peuple libyen à établir un état civil par le transfert pacifique du pouvoir.
Lors d’une réunion du Comité militaire conjoint 5 + 5 au Caire, en présence d’Abdel Razek Al-Nadori, commandant des forces de Khalifa Haftar, et de la conseillère des Nations unies, Stephanie Williams, Al-Haddad a salué le travail du comité et les mesures qu’il a prises pour parvenir à la stabilité, selon ses termes.
Il a insisté sur la nécessité de travailler à l’unisson pour établir la sécurité et sauvegarder la souveraineté de l’État, en soulignant l’importance du retour des personnes déplacées et de l’action en faveur de la cicatrisation du tissu social.
De son côté, Al-Nadori a appelé à l’unification de l’institution militaire, à l’élimination des mercenaires et à l’intégration des groupes armés “à leur propre discrétion” dans les institutions militaires, sécuritaires et civiles, afin d’établir un État civil dans lequel personne n’est exclu, selon ses termes.
Les délégations des deux parties, réunies au Caire, ont réaffirmé leur attachement au caractère sacré du sang libyen et au non-retour aux combats.
Elles ont appelé à la dépolitisation de l’institution militaire et à la construction d’une armée puissante, loin de toute dispute politique, par la formation de comités mixtes à cet effet, confirmant que la mission de l’armée est de protéger la patrie, le citoyen et la constitution.