Neuf enseignantes ont été séquestrées, victimes de coups et, vraisemblablement, de violences sexuelles dans le logement de fonction qu’elles occupent dans une commune de l’extrême-sud de l’Algérie. La justice a ouvert une enquête sur cette agression qui provoque une onde de choc dans le pays.
Une nuit de violences et de terreur pendant laquelle elles ont cru ne jamais sortir vivantes. Dans la nuit du lundi au mardi 17 mai, neuf jeunes enseignantes, dont l’une est mère d’un enfant de deux ans, ont subi des actes de violences alors qu’elles dormaient dans le logement de fonction d’une école de Bordj Badji Mokhtar, une commune située à la frontière du Mali, à 2200 kilomètres au sud d’Alger.
Aussitôt rendue publique, cette agression est relayée sur les réseaux sociaux dont l’effet amplificateur provoque l’indignation de l’opinion. Procès sans appel, châtiments exemplaires allant même jusqu’à la peine capitale, les demandes pour que justice soit faite pour ces femmes témoignent de la colère qui saisit bon nombre de leurs compatriotes.