La crise au sein de parti de front de la libération nationale Fln semble s’éterniser malgré les « bons résultats » obtenus lors les dernières législatives. Plusieurs cadres de parti contestent les démarches de la direction et demandent le départ de secrétaire général.
Alors que la direction de parti, à sa tête le secrétaire général abou el fadhl baadji, savoure encore son succès lors les dernières législatives et s’apprête même à faire partie de prochain gouvernement, les membres de bureau politique et de comité central de Fln ne décolèrent toujours pas.
Ces derniers se sont donc organisés en coordination et multiplient les rencontres où ils réclament le départ de l’actuel secrétaire général et revendiquent le tenue d’une session ordinaire de comité central de parti. Plusieurs autres actions sont également prévues pour les prochains jours.
Les contestataires comptent déposer une demande d’autorisation auprès de ministère de l’intérieur pour la tenue d’une session ordinaire de comité central de parti. Une démarche qui vise essentiellement à l’installation de la commission de préparation de congrès de Fln afin d’élire un nouveau secrétaire général.
« Les résultats catastrophiques aux législatives ».
Vendredi dernier, pas moins de 119 personnes constituées de militants, mouhafedhs, chefs de kasma, membres de bureau politique et de comité central ont été réunies. le membre de comité central tahar kais affirme que le liste les protestataires ne cesse de s’allonger.
« Le marasme est profond, le liste les mécontents ne cesse de s’allonger. Les deux tiers de comité central son contre le politique d’el baadji, ce qui nous permet de demander une autorisation pour le tenue de congrès », a-t-il affirmé.
Les contestataires avancent également que les résultats de parti lors les législatives son « catastrophiques ». « Nous avons récolté autant de sièges que les indépendants, ce qui n’est pas normal pour un parti comme le Fln », indique pour sa part yessad mohamed en sa qualité de membre de cc.
Ce dernier affirme également que « le secrétaire général (abou el fadhl baadji ndlr) prend les décisions unilatérales. Il est temps de mettre fin à le tutelle exercée par ce personnage illégitime ».