Un membre du comité scientifique de suivi de l’épidémie du virus Corona, le professeur Riad Mihawi, a déclaré. La fuite des cerveaux est un phénomène que l’Algérie connaît depuis les années 1990 et n’est pas un produit d’aujourd’hui.
Dans une déclaration à la première chaîne de radio, Mahiawi a ajouté que la fuite des cerveaux et des médecins existe depuis les années 1990 et ne se limite pas seulement au domaine médical. Mais dans de nombreux domaines technologiques.
Dans le même contexte, Mahiaoui a souligné que la question qui doit être posée maintenant est de savoir pourquoi les médecins qui ont attendu à l’étranger ne sont pas restés ici en Algérie et pourquoi ils ont voulu retourner à l’étranger. Il a ajouté : “J’ai rôdé à l’étranger et dans de nombreux pays étrangers, mais je suis revenu en Algérie et je suis resté dans mon pays.”
Le professeur Mihawi a souligné que la situation actuelle est différente de celle des années précédentes. Soulignant que le dossier est vaste et doit être étudié sous tous les angles. Parce que ce phénomène n’est pas lié au système de santé en Algérie, mais plutôt à des convictions personnelles. Parce que chacun est libre de choisir où il aime vivre et travailler. Il ne s’agit pas d’une échappatoire à la situation professionnelle. Il a souligné, dans un contexte connexe, que 80 % des 1 200 médecins qui ont réussi le concours les connaissaient bien et lui ont tendu la main. Soulignant que leur immigration et leur travail en France n’est pas une fuite de responsabilité.
Selon Mahawi, il est trop tôt pour dire que nous sommes en train d’éliminer l’Omicron, étant donné la stabilité de la situation épidémiologique. Il a ajouté que le système de santé ne souffre actuellement d’aucune pression. Les hôpitaux fonctionnent confortablement, même si environ 50 % des professionnels de la santé ont été blessés pendant la vague Omicron et ont dû s’absenter de leur lieu de travail. Mais le plus important est de rester vigilant et de ne pas se reposer sur ses lauriers, car l’épidémie n’a pas encore été éradiquée.
Les mesures prises lors de la vague Omicron ont été couronnées de succès, a expliqué le professeur. Il a souligné que la situation épidémiologique est actuellement stable, puisqu’elle est de l’ordre de 500 infections par jour. Dont environ 105 blessés à Alger.