Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré lors d’une interview qu’il a accordée à l’hebdomadaire Der Spiegel Allemagne aujourd’hui que les propos du président français Macron sont très dangereux car il a remis en cause l’histoire de l’existence de la nation algérienne avant le colonialisme français. Le président Tebboune a déclaré : “Nous n’acceptons pas de compromettre l’histoire d’un peuple, et nous ne permettrons pas que les Algériens soient humiliés.”
Concernant les déclarations de Macron, le président Tebboune a ajouté qu’il avait causé un grand préjudice aux relations entre les deux pays. Il a aussi délibérément offensé l’Algérie lors d’une rencontre avec les petits-enfants et les fils des Harkis et des pieds noirs, lors d’une rencontre avec un groupe de jeunes en collusion avec le journal “Lomondo”.
Concernant le stade qu’ont atteint les relations entre l’Algérie et la France, le Président Tebboune a déclaré lors de cet entretien qu’elles sont considérées comme les plus dangereuses depuis quinze ans, car elles témoignent d’une froideur dans les relations.
Le Président Tebboune a également indiqué que suite à ces déclarations, l’Algérie a décidé de rappeler son ambassadeur en France pour consultations et a interdit les vols d’avions français dans l’espace aérien algérien dans le cadre de l’opération Barkhane au Sahel.
Le président Tebboune a mentionné qu’il y avait eu une série de désaccords auparavant sur la question des visas, la mémoire nationale, en plus des contrats économiques. Et aussi “la politique française sur le Sahara occidental, mais cette crise entre les deux pays est la plus dangereuse.”
En réponse à la question de la fin de la crise entre les deux pays, le président Tebboune a déclaré : “Je ne serai pas le premier à franchir le pas, sinon je perdrai tous les Algériens.” Le président Tebboune a ajouté : “C’est un problème national, pas le problème du président.