Rabat – La flambée des prix des denrées alimentaires dans le contexte de la crise COVID-19 économique en Algérie suscite l’indignation de la communauté algérienne et a attiré l’attention des médias.
Un rapport d’information du média algérien, Algérie Part Plus, indique que le gouvernement algérien a de plus en plus recours aux importations pour les produits alimentaires de base en raison de “pénuries chroniques” de biens de consommation dans le sillage de la crise du COVID-19.
“Les prix des légumes ou des fruits peuvent doubler avant de redescendre et de rechuter faute de consommateurs prêts à payer des centaines de dinars algériens pour quelques KG [de produits]”, indique le média.
Selon le média algérien, les prix des haricots flageolets varient entre 140 DZD dinars algériens (1 $) et 400 DZD par kilogramme (2,92 $).
Les données, qui ont été publiées en octobre, ont révélé que le prix de la laitue a augmenté jusqu’à 160 DZD (1,17 $) avant de redescendre à 40 DZD (0,29 $) en novembre.
Pendant ce temps, les magasins algériens vendent les lentilles à 300 DZD (2,19 $) le kilogramme, tandis que les prix des pois chiches et du riz ont grimpé à 400 DZD le kilogramme (2,92 $).
“Les légumineuses affichent toujours des prix excessifs et inaccessibles aux plus pauvres”, a déclaré Algérie Part Plus.
Le média a souligné que le gouvernement algérien a reconnu la crise, soulevant des inquiétudes quant à la production agricole du pays.
Le gouvernement a souligné que la production locale ne peut pas satisfaire la demande des consommateurs algériens.
Face à la pression, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a instruit son gouvernement la semaine dernière pour “répondre aux préoccupations des citoyens” et lutter contre la “flambée des prix” des produits de base.
Tebboune a déclaré que le gouvernement algérien doit trouver une solution, notamment en important des produits alimentaires pour préserver le pouvoir d’achat.
“Le pays ne peut pas encore assurer sa sécurité alimentaire faute de production nationale…La dépendance aux importations alimentaires reste un mal nécessaire pour l’Algérie”, conclut Algérie Part Plus.