Le gouvernement britannique a exigé, lundi, de son homologue parisien qu’il retire les menaces qu’il a proférées à l’encontre de Londres dans le cadre du conflit sur les licences de pêche dans la Manche.
Et ce, alors que la Grande-Bretagne a quitté l’Union européenne il y a près d’un an.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que son pays souhaitait que la France revienne sur les menaces qu’elle a proférées dans le cadre du différend sur la pêche post-Brexit.
Il a ajouté que l’ambassadeur britannique à Paris est en contact régulier avec les responsables français.
En ce qui concerne les menaces françaises, qualifiées de “mesures de rétorsion” si la Grande-Bretagne ne change pas de position sur le dossier de la pêche, le responsable britannique a clairement indiqué qu’il souhaitait que la France fasse marche arrière.
Il est à noter que le gouvernement “élyséen” avait annoncé la semaine dernière la mise en œuvre de mesures de rétorsion contre la Grande-Bretagne, à partir de demain, mardi.
Notamment l’interdiction d’accès aux ports français pour les navires de pêche britanniques, qui viennent habituellement y décharger leur poisson.