Le ministre des Moudjahidines et du Peuple des droits, Laid Rebiga, a souligné que la demande de reconnaissance des crimes coloniaux de la France est essentielle et ne peut être annulée.
Dans une interview accordée au quotidien Al-Shaab, le ministre a estimé que les déclarations du président français à l’encontre de l’Algérie étaient irresponsables et qu’elles contenaient des intentions coloniales.
Le ministre a averti les jeunes de ne pas tomber dans le piège de ceux qui financent des campagnes malveillantes et mènent des guerres médiatiques pour déformer notre histoire.
Il a déclaré : “Les crimes commis contre les Algériens pendant l’ère coloniale ont été documentés et criminalisés par les Français eux-mêmes, y compris les militaires, les politiciens et les défenseurs des droits de l’homme.”
Ajoutant : “La laideur de la colonisation française de l’Algérie est trop grande pour être photographiée et lue dans des livres de voyage ou des volumes, et encore moins dans quelques pages.”
Il a poursuivi : “Par conséquent, personne dans le monde non algérien qui crie à la liberté ne peut absorber ce crime, car ce sont des crimes qui ont dépassé toutes les imaginations.”
Il a souligné que le ministère des Moudjahidines et des Ayants droit est conscient de ses responsabilités concernant le dossier des crimes coloniaux, et de montrer les preuves qu’il est avéré contre notre peuple.
Il a affirmé sa certitude que la demande de reconnaissance des crimes coloniaux français est essentielle et ne peut être annulée en exécution du message des martyrs et des sacrifices consentis par les Moudjahidine.
Les efforts du ministère des Moudjahidine pour encourager la recherche historique sérieuse se poursuivent en valorisant les efforts des chercheurs par l’impression, la réimpression, la traduction et la publication d’ouvrages.
Ainsi que la distribution gratuite pour soutenir la bibliothèque historique dans chacun de : l’université – les maisons de la culture – les centres scientifiques et culturels, les bibliothèques publiques et les universités.
Le ministre a révélé l’inclusion des médias interactifs et des nouvelles technologies pour communiquer l’histoire aux jeunes générations, comme la réalisation d’une plateforme numérique pour l’histoire de l’Algérie (1830 – 1962).
En plus d’encourager le tourisme historique, d’intensifier les activités historiques et culturelles, et de renforcer la coopération interne et externe, ainsi que la production audiovisuelle liée à l’histoire nationale.
Le ministre a mis en garde les jeunes qui sont liés aux lumières de l’avenir, de ne pas tomber dans les conspirations de ceux dans le cœur desquels se trouve une malice ancienne et renouvelée.
Certains d’entre eux financent des campagnes malveillantes au nom des droits de l’homme, et mènent des guerres médiatiques, des quotas spécialisés et de faux témoignages pour déformer notre histoire.
La glorieuse Révolution de Novembre est un dépôt chez nous, et il est du devoir de la génération actuelle de la sauvegarder en confiance pour les générations futures, afin de nourrir sa fierté nationale à travers les temps et les âges à venir.