Denver – Leila Benali, ministre marocaine de la transition énergétique et du développement durable, a tenu une réunion virtuelle avec Greg Hands, ministre d’État britannique chargé de l’énergie, de la croissance propre et du changement climatique.
Les deux responsables ont discuté de plusieurs questions environnementales avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2021, également connue sous le nom de COP 26.
Ils ont souligné la participation du Maroc à la prochaine conférence environnementale et le rôle du pays en tant que leader régional et mondial dans la lutte contre le changement climatique.
L’adoption par le Maroc des énergies renouvelables sous la direction du roi Mohammed VI a été un autre sujet abordé par les deux responsables lors de la réunion.
Le Royaume-Uni et le Maroc étant tous deux leaders dans la production d’énergie renouvelable dans leurs régions respectives, les deux ministres ont convenu de renforcer la coopération dans les domaines de l’énergie et du climat.
Le Royaume-Uni accueillera la prochaine conférence COP 26 du 1er au 12 novembre à Glasgow. La conférence COP est le principal forum mondial sur le changement climatique, se réunissant sous les auspices de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Il s’agit de la première COP à se tenir depuis 2019, l’événement de l’année dernière ayant été reporté. Selon les prévisions, la conférence devrait attirer environ 30 000 personnes venues de plus de 200 pays.
D’autres parties impliquées comprendront probablement des ONG, des entreprises axées sur le climat et des groupes religieux.
Toutefois, des critiques ont été formulées à l’encontre de plusieurs dirigeants mondiaux qui ont annoncé qu’ils ne participeraient pas à l’événement de cette année. Parmi eux, le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine.
Alok Sharma, un homme politique britannique qui préside la conférence de cette année, a déclaré que le principal objectif de la COP26 serait l’accélération des initiatives de lutte contre le changement climatique dans le respect des accords précédemment établis pour réduire le réchauffement de la planète à moins de 1,5 degré Celsius.
Mais l’absence d’acteurs mondiaux comme la Chine et la Russie, qui comptent parmi les principaux producteurs de pollution mondiale, a soulevé des questions quant à la pertinence et à l’impact prévu d’un marathon de discussions sur le climat parrainé par les gouvernements mondiaux.