L’Algérie se dirige vers les marchés d’Europe de l’Est et la récupération de la part de la Russie dans les importations algériennes.
La part internationale de la France dans l’approvisionnement de l’Algérie en blé de toutes sortes a diminué de plus de trente pour cent depuis le début de 2021, après avoir occupé la part du lion les années précédentes. La Russie du contrôle progressif du marché.
An-Nahar a appris de ses propres sources que la part de la France dans l’approvisionnement en blé de toutes sortes a diminué de cinquante-six à vingt-quatre pour cent, au cours des dix premiers mois de 2021, après avoir occupé 80 pour cent au cours des années passées, et a attribué la raison de ce déclin, aux amendements et aux changements qui se sont produits dans le nouveau cahier des charges, qui accorde une attention croissante à la qualité dans son contenu, qui a ouvert la porte à la concurrence pour plusieurs autres pays d’Europe de l’Est et de l’Ouest et de l’Amérique pour gagner des accords qui étaient presque impossible pour eux auparavant.
Sans parler de la Russie, qui a largement répondu au contenu du cahier des charges, puisque l’Algérie, par le biais du bureau professionnel des céréales de ce pays, a importé sept navires depuis le mois de janvier de l’année en cours jusqu’à ce mois d’octobre, chacun d’une capacité de tonnage estimée à trente mille tonnes, portant le total des importations à 210 mille tonnes.
Dimitra, l’un des plus grands négociants de céréales en Russie, a déclaré dans un communiqué publié récemment qu’il avait fourni à l’Algérie environ 60 000 tonnes de blé.
Les références d’An-Nahar ont appelé les autorités à doubler l’augmentation des superficies allouées à la production de blé au niveau local, afin de créer une sécurité alimentaire intégrée et de la protéger des fluctuations qui affectent le marché international en particulier, et ont souligné que l’approvisionnement de l’Algérie en blé est devenu connu en pénurie par rapport aux années précédentes, Il s’intensifiera au cours des deux prochaines décennies en raison de la croissance démographique et de la priorité donnée par les pays fournisseurs à leur marché intérieur ou au marché des pays voisins, en référence aux pays européens et autres.
Le Conseil professionnel des céréales a élargi les ratios de qualité pour la sélection des grains importés de l’étranger afin de réduire les chances de la France de remporter les marchés internationaux annoncés, et a ouvert la porte à la concurrence de plusieurs autres pays, comme la Russie, à des prix plus bas, selon les modifications qu’il a présentées au cahier des charges. Plusieurs ratios ont été placés dans le choix de la qualité du blé tendre à importer, qui est devenu entre “0,1 et 0,5 pour cent”,
Au lieu de s’appuyer sur un pourcentage, “0,1” d’un pour cent, comme c’était le cas dans l’ancien cahier des charges, ce qui a donné une plus grande chance aux partenaires français de remporter des marchés dont le volume d’approvisionnement peut atteindre ou dépasser cinq millions de tonnes.
La nouvelle approche adoptée par l’Algérie en modifiant et en élargissant le pourcentage, tout en limitant la disponibilité de “protéines” dans le blé à 12,5 pour cent, a ouvert la porte à la concurrence de plusieurs fournisseurs étrangers, la Russie en tête, au motif que leur produit correspond aux modifications du nouveau cahier des charges.
Dans ce contexte, les sources d’An-Nahar ont rapporté que la facture d’importation de blé tendre de l’Algérie diminuera par rapport à ce qu’elle était, car l’Algérie aura plusieurs options après avoir élargi le pourcentage et l’avoir porté à 0,5 pour cent.
Et récemment, l’agence “Reuters” a cité un rapport de l’Association française des exportateurs de céréales, affirmant que l’Algérie est sur le point d’ouvrir son marché au blé russe, ce qui aura un impact négatif sur les exportations de blé français vers ce pays.
Selon l’agence, les autorités algériennes travaillent toujours à la modification des conditions d’importation pour permettre l’importation de blé de la région de la “mer Noire”, qui comprend des céréales russes et ukrainiennes.