Après l’élection de chaque nouveau gouvernement, les anciens ministres, qui étaient familiers des postes et des privilèges, se retrouvent généralement dans un état de flou en raison de leur incapacité à retrouver le rythme de la vie d’avant l’arrivée d’Ottozar.
Si certains choisissent de prendre une “retraite relative” pour éviter de retrouver leur premier poste, d’autres, qui travaillaient dans le secteur privé et géraient des entreprises pour leur propre compte, retrouvent ces facilités.
Les ministres du gouvernement Othmani sortant n’ont pas dérogé à ce contexte, emmenés par l’ancien chef de l’autorité exécutive, qui a annoncé, via les médias sociaux, la reprise du travail dans sa clinique médicale immédiatement après la fête d’anniversaire du Prophète.
L’ancien ministre a exprimé ses remerciements au roi Mohammed VI pour la confiance qu’il a placée en lui, notant qu’il est toujours prêt à servir son pays, et qu’il est fier de ce qui a été réalisé dans le secteur de l’éducation, et cela peut être partagé avec d’autres pays ou à travers la recherche universitaire.
Quant à l’ancien ministre du travail, Mohamed Amkraz, qui appartient au Parti de la justice et du développement, des sources proches de lui ont déclaré qu’il reprendra son travail dans son cabinet d’avocats, après avoir quitté les dernières élections électorales les mains vides.
Alors que les sources du journal électronique Hespress ont indiqué que Othman Al-Firdous, l’ancien ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, pourrait retourner au bureau d’études dans lequel il travaillait avant sa nomination, ou pour gérer l’une des sociétés affiliées à sa famille.
Des sources au sein du Parti de la justice et du développement ont également confié que Jamila al-Masli, qui occupait le poste de ministre de la solidarité dans le gouvernement Othmani, pourrait retrouver son poste dans l’éducation nationale, tandis que Nozha al-Wafi, l’ancienne ministre de la communauté, pourrait retourner en Europe, où elle résidait auparavant.
Deux semaines à peine se sont écoulées depuis que Mohamed Benchaaboun, ministre de l’économie et des finances du gouvernement sortant, a quitté le siège du ministère pour être nommé ambassadeur du Royaume du Maroc dans la capitale française, Paris. Il remplace l’ambassadeur Chakib Benmoussa, qui a gagné la place de membre du gouvernement.