Les ambassades des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France, d’Allemagne et d’Italie en Libye ont salué l’annonce du Comité militaire conjoint des 10 sur les mercenaires.
Une déclaration conjointe publiée par les ambassades des cinq pays, suivie par le journal Al-Marsad, a indiqué que le comité a signé un plan d’action global pour le retrait des mercenaires, des combattants étrangers et des forces étrangères de Libye, conformément à l’accord de cessez-le-feu et à l’ONU. Résolutions 2570 et 2571 du Conseil de sécurité.
La déclaration a souligné la nécessité de saisir l’opportunité de poursuivre la pleine mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, pour être une clé de la souveraineté, de l’indépendance et de l’unité de la Libye, soutenant l’appel de l’envoyé de l’ONU, Jan Kubis, à tous les États membres de la Conseil à soutenir le comité et les autorités du pays pour mettre en œuvre le plan de retrait.
La déclaration a salué l’accent mis sur la consultation et la coopération avec les partenaires internationaux concernés, en particulier les voisins de la Libye, dans la mise en œuvre du plan de retrait, réitérant l’engagement des cinq pays à soutenir le mécanisme libyen de surveillance du cessez-le-feu, avec la nécessité de désarmer les groupes armés et tous acteurs non étatiques.
La déclaration a attiré l’attention sur l’importance de la démobilisation et de la réinsertion pour la réforme du secteur de la sécurité et la mise en place d’une structure de sécurité globale dirigée par un civil libyen, soulignant la nécessité de lutter par tous les moyens contre le terrorisme en Libye, ce qui oblige toutes les parties à exclure groupes terroristes et individus figurant sur les listes des Nations Unies.
La déclaration a ajouté que ce qui est requis maintenant est de se conformer, de respecter et de mettre en œuvre l’embargo sur les armes en vertu de la résolution n° 1970 de 2011 et des résolutions ultérieures des cinq pays, appelant tous les acteurs internationaux à s’y conformer.
La déclaration a salué les efforts de l’opération IRINI pour mettre en œuvre l’embargo sur les armes en Libye tout en rappelant les sanctions contre ceux qui violent l’embargo sur les armes ou le cessez-le-feu, menacent la paix et la stabilité dans le pays, ou sapent la transition politique en termes d’interdictions de voyager et de gel des avoirs.