Parmi les plus de 330 personnalités répertoriées dans les “Pandora Papers”, ces documents de recours aux entreprises Offshore Le président gabonais Ali Bongo fait partie des paradis fiscaux. Ce dernier aurait bénéficié de deux sociétés qui ont depuis été dissoutes.
Cresthill Worldwide Limited a été enregistrée dans les îles Vierges britanniques le 30 mars 2007, selon le consortium. Une seconde société, Gazeebo Investment Limited, a été enregistrée dix mois plus tard, le 29 janvier 2008, par une autre société spécialisée.
Sociétés qui ne sont plus actives
Ali Bongo était alors le ministre de la défense de son père, auquel il a succédé en 2009. S’il est directeur de la première structure, il partage les parts de la seconde avec son ancien directeur de cabinet, ancien ministre et actuel député de Franceville Jean-Pierre Oyiba, ainsi qu’avec le Franco-Gabonais Claude Sezalory, militant de toujours du PDG, parti au pouvoir, et premier mari de l’actuelle Première Dame Sylvia Bongo Ondimba. Ces deux sociétés ne sont plus actives et ont été radiées du registre des Iles Vierges britanniques.
Pour le président de Tournons la Page International, Marc Ona Essangui, ces allégations rappellent qu’Ali Bongo ” n’a jamais été sincère dans ses discours anti-corruption […] Lui et son entourage immédiat ont écumé les caisses de l’Etat depuis plus de 50 ans “. De son côté, la présidence gabonaise n’a pas souhaité réagir aux revendications du consortium.