«Les autorités d’occupation israélienne ont arrêté sept milles enfants palestiniens depuis le soulèvement d’al-Qods en 2015», a déclaré le Comité des détenus et des libérés.
A l’occasion du sixième anniversaire du soulèvement d’al-Qods, le premier octobre 2015, le président de l’unité des études et de documentation, Abdennaceur Farwana, a révélé que «la chose la plus dangereuse qui a suivi ce soulèvement des Jérusalémites est la campagne d’arrestations qui a ciblé les filles et les enfants palestiniens et les agressions qu’avaient subies cette catégorie de Palestiniens».
Les agressions israéliennes se sont renforcées par l’adoption d’un nombre de nouvelles lois et décrets visant à élargir les campagnes d’arrestation et à alourdir les peines contre les enfants palestiniens.
Farawna a rappelé que cette politique israélienne viole d’une manière flagrante toutes les lois et les chartes internationales qui sont unanimes à ne mettre un enfant en prison qu’en dernier recours et quand cela s’avère vraiment indispensable et seulement pour la plus courte période possible alors que les tribunaux israéliens vont à l’encontre de toutes ces mesures en gardant les enfants palestiniens la plus longue période possible en arrestation et en alourdissant les peines de prison par des amendes.
Le responsable palestinien a appelé l’UNICEF à intervenir en urgence pour protéger les enfants palestiniens et à arrêter les violations des autorités israéliennes.
Rappelons qu’en premier octobre 2015 les Jérusalémites se sont soulevés pour dénoncer les crimes des colons extrémistes, ayant brulé la famille Dawabsha à Naplouse, et les agressions contre la mosquée al-Aqsa et ses esplanades.
Les enfants palestiniens sont incarcérés dans l’une des trois prisons israéliennes d’«Ofer», «Megiddo» et «Damon».
Le comité des détenus estime que depuis 2000 jusqu’à septembre 2015, les forces d’occupation ont arrêté 8500 enfants palestiniens et elles les ont jugés devant des tribunaux militaires les accusant de jet de pierres.
Palinfo