Le secrétaire général de l’Istiqlal a déposé officiellement sa candidature aux législatives du 8 septembre. Sur les traces de son beau-père, Abbas El Fassi, Nizar Baraka a jeté son dévolu sur la circonscription de Larache. Ce sera, d’ailleurs, sa première participation à une élection. Même s’il a occupé auparavant d’importants postes ministériels, à savoir les Affaires générales du gouvernement et les Finances, respectivement sous les cabinets d’El Fassi et Benkirane I, Baraka ne s’est jamais soumis à l’épreuve du vote populaire.
Les chances du secrétaire général du parti de la Balance de remporter un siège à la Chambre des représentants, sont fortes. Le quotient électoral lui facilite, en effet, la tâche. Les grandes formations ayant pignon sur rue devront se partager les sièges de la circonscription de Larache. Les principaux adversaires de Nizar Baraka sont Mohamed Khairoun du PJD et Mohamed Simou, qui participe aux législatives sous les couleurs du RNI, après avoir rompu avec le Mouvement populaire.
Baraka avait, pour mémoire, animé en août 2019 un meeting à Larache. «Une région qui n’a pas bénéficié des retombées du développement, de la croissance économique et sociale et du rayonnement culturel et historique», avait-il déploré devant un parterre de militants de son parti.
Si le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal a a rejoint la liste des chefs de formations politiques ayant décidé de prendre part aux élections du 8 septembre, tels El Othmani du PJD, Ouahbi du PAM et Akhannouch du RNI, d’autres ont préféré boudé le scrutin, comme le cas notamment de Driss Lachgar de l’USFP.