Que ce soit lors des grandes occasions religieuses ou les crises sanitaires, les prix flambent à tous les niveaux. Après l’oxygène, le citron et quelques épices, la spéculation a atteint l’eau minérale et les produits parapharmaceutiques. Ceux utilisés dans le traitement des brûlures sont les plus touchés.
Dans certaines régions, le prix du fardeau d’eau a doublé. «Je le savais. Dès qu’il y a une demande sur un produit, son prix augmente. Je ne sais pas pourquoi, c’est toujours ainsi, et l’Etat ne fait rien pour nous éviter cette situation», se désole Hocine, père de 4 enfants, rencontré dans une supérette à Kouba, au cœur d’Alger. Le gérant de cet espace souligne qu’il n’est pas responsable de cette hausse. «Depuis plus d’une semaine, je l’achète plus cher que d’habitude.