Le journal chinois Global Times a annoncé que les États-Unis avaient caché des données sur l’émergence de leurs premières infections au nouveau coronavirus, bien avant son apparition à Wuhan, en Chine. Les auteurs de l’article s’appuient, dans cette accusation, sur le fait qu’en Floride, l’actuel foyer de propagation de la pandémie de “Covid 19”, a “disparu” en mai 2020, des données sur 171 patients, puis restituées, mais sans informations sur les symptômes de la maladie. Les journalistes notent que l’émergence du « Covid-19 » aux États-Unis s’est produite dans les premiers mois de 2020, plus d’un mois avant l’annonce de l’émergence d’infections dans l’État.
Le scientifique Eric Toner a déclaré : “Les symptômes de la maladie sont apparus chez au moins 26 personnes fin décembre 2019 ou début janvier 2020. Huit patients d’entre eux n’ont pas voyagé et n’ont pas contacté de personnes atteintes de la maladie.”
Selon lui, il est possible que les premiers cas de la maladie soient survenus en Floride, avant Wuhan, mais les États-Unis ne l’ont pas considéré comme “Covid-19” ou l’ont délibérément ignoré.
Le journal souligne que le gouvernement américain a forcé tous ceux qui voulaient connaître la vérité à garder le silence. Par exemple, lorsque l’analyste Rebecca Jones a refusé de falsifier les données de la Floride en mai 2020, la police est venue chez elle et a confisqué tous les appareils.
De son côté, le virologue Yang Junqiu, de l’université de Wuhan, a relevé que les États-Unis avaient délibérément dissimulé des données sur le SRAS-CoV-2 dans le but de « politiser la pandémie et discréditer la Chine ». Il ajoute que les politiciens américains sont toujours occupés à répandre la calomnie et la théorie des « fuites de laboratoire », mais ils ne prêtent aucune attention à la terrible situation épidémiologique de leur pays.
Il dit : “La pandémie est un problème scientifique, c’est-à-dire que c’est l’affaire des scientifiques, pas des politiciens.”