Vu la détérioration de plus en plus alarmante de la situation épidémiologique que connaît, depuis quelques semaines le Royaume, pour de nombreuses raisons, avec son lot dramatique de la revue en hausse des cas confirmés de coronavirus et celui des décès, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le sort des prochaines échéances électorales, dont le scrutin est prévu, initialement, pour le mercredi 8 du mois de septembre prochain.
A ce propos, Mohamed Chakir a déclaré à Le Site info que le report de la date des élections communales et législatives est « une décision » envisageable ». Le politologue et professeur universitaire a précisé que ladite décision dépend des prochains développements de la situation sanitaire, enregistrés vers la mi-août courant.
Et d’ajouter qu’au cas où le nombre de cas confirmés de coronavirus augmenterait encore davantage, le report de la date des échéances électorales risqueraient de s’avérer inéluctablement. Dans ce même cadre, en revanche, Mohamed Chakir a assuré que les préparatifs des partis politiques et des responsables concernés vont bon train et que tout report aurait des répercussions à moyen ou long termes.
« Depuis l’intronisation du roi Mohammed VI, les élections ont toujours respecté les dates fixées et les autorités ont toujours tout mis en œuvre pour y parvenir », a souligné le politique et professeur universitaire à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. De même qu’il a poursuivi que l’accélération de la campagne nationale de vaccination contribuera à ce que les élections respectent le timing initialement prévu.