L’Arabie Saoudite, une nouvelle fois, épinglée par un rapport d’Amnesty International qui l’accuse d’avoir exécuté au moins 40 personnes entre janvier et juillet 2021.
L’Arabie Saoudite à nouveau sur la sellette. En pleine crise sanitaire et au moment où tous les pays du monde s’activent d’arrache-pied pour immuniser la totalité de leurs citoyens, des organisations de défense des droits de l’Homme gardent un œil sur les activités très louches du royaume saoudien où, selon elles, les droits fondamentaux des citoyens continuent d’être piétinés.
Parmi ces organisations, figure Amnesty International qui, ce 02 août, a publié un communiqué dénonçant les exactions commises par le richissime pays du Golfe. D’après Lynn Maalouf, l’un des fonctionnaires de l’ONG ayant mené l’enquête, les emprisonnements de citoyens ont repris de plus belle, et ce peu après le sommet du G20.
40 personnes exécutées entre janvier et juillet 2021
Et ce n’est pas la seule inquiétude de l’organisation internationale. En effet, dans le communiqué intégralement lu par Lecourrier-du-soir.com, Amnesty International accuse Riyad d’avoir repris les exécutions. Ainsi, d’après l’enquête, au moins 40 personnes ont été exécutées par le royaume entre janvier et juillet 2021, un chiffre qui dépasse celui de 2020 où seuls 27 personnes avaient été exécutées.
Dans son rapport, l’ONG international s’est particulièrement focalisée sur le cas du jeune Moustapha Darwish, un musulman de confession chiite. D’après Amnesty, le jeune homme, victime d’un mauvais procès et de torture, a été exécuté sur la base d’accusation de terrorisme sans aucun fondement en 2018.
AlAhed