Le «ministère israélien des Affaires étrangères» a regretté lundi 2 août la décision de Bruxelles d’envoyer le négociateur de l’Union européenne chargé du dossier nucléaire iranien, Enrique Mora, à l’investiture du nouveau président iranien Ebrahim Raïssi.
«La participation d’un représentant européen à cette cérémonie intervient juste après que l’Iran a tué deux civils, l’un d’eux étant d’un pays membre de l’Union européenne (…)», selon les allégations du «ministère israélien».
Cette décision est «surprenante et montre une erreur de jugement», a-t-il estimé dans un communiqué.
«Israël», ainsi que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Roumanie, accusent sans preuves l’Iran d’avoir «mené une attaque avec un drone contre un pétrolier géré par un milliardaire israélien en mer d’Oman».
L’attaque contre le pétrolier Mercer Street a fait deux morts, un Britannique employé par la société de sécurité Ambrey, et un membre d’équipage roumain, selon l’armateur Zodiac Maritime, une société internationale basée à Londres et gérée par Eyal Ofer.
Téhéran réfute catégoriquement ces accusations.
«La République islamique d’Iran n’hésitera pas à protéger sa sécurité et ses intérêts nationaux», a averti lundi le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes Saïd Khatibzadeh.
Elle «répondra immédiatement et de manière décisive à tout aventurisme», a-t-il insisté.
Les Etats-Unis ont promis pour leur part une «réponse collective» avec leurs alliés contre l’Iran.
AFP